Objectif

  • Donner des clés sur les techniques mises en œuvre pour détecter les cancers.

  • Montrer l’évolution des technologies d’imagerie et leur capacité à déceler très en amont les cancers.

 

Propos

"Dépister permet non seulement de diagnostiquer tôt certains cancers, parfois même avant l'apparition des symptômes, mais aussi de mieux les soigner et de limiter les séquelles liées aux traitements. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre d'éviter l'apparition d'un cancer, grâce au repérage et au traitement précoce d'une anomalie qui aurait pu évoluer" souligne le Dr Claire Lewandowski, médecin spécialisée en médecine générale.

 

Elément d’exposition

Un mannequin cubiste est allongé sur un divan classique, type Récamier. Une proposition qui se veut étrange pour mettre en scène des techniques de détection et de diagnostic très sophistiquées. Ces images, composant un corps anguleux et énigmatique permettent de saisir la complexité   des images, difficiles à lire pour un néophyte et de mettre en avant les différents outils mais aussi l’œil et l’expertise des spécialistes qui identifient la maladie encore tapie dans l’ombre de la chair... Palpation, analyse anatomopathologique, radiographie, scanner, endoscopie, imagerie par résonnance magnétique (IRM), ces techniques introduisent un premier face-à-face patient/cancer. De nombreuses techniques de détection coexistent, chacune possédant ses spécificités et ses limites.

 

Contenu détaillé

Ø  L’imagerie médicale. Dans cet élément, on montre que le premier diagnostic est souvent posé via l’imagerie. Des progrès considérables ont été faits au cours des dernières années en la matière. De nombreuses techniques coexistent ; chacune a ses indications, ses spécificités et ses limites.

Ø  Radiographie : basée sur les rayons X, elle est surtout utilisée en première approche pour détecter les cancers du poumon et du sein (mammographie).

Ø  Scanner (aussi appelé tomodensitométrie, ou TDM) : type de radiographie qui, en prenant une succession d’images, permet une reconstitution en 3D des organes.

Ø  Endoscopie (ou fibroscopie) : examen consistant à introduire une caméra à l’intérieur d’un organe. Selon l’organe, il peut s’agir d’une coloscopie (côlon), d’une gastroscopie (estomac), d’une cystoscopie (vessie), etc.

Ø  Imagerie par résonance magnétique (IRM) : technique avancée basée sur l’utilisation d’un champ magnétique qui fournit des images très précises des tissus mous.

Ø  Tomographie par émission de positons (TEP ou PET-Scan) : technique sophistiquée permettant de rechercher à l’aide d’un traceur faiblement radioactif les cellules se multipliant rapidement, caractéristique des tumeurs et des métastases. La substance radioactive, un dérivé du sucre, est absorbée par les cellules cancéreuses et détectée par une caméra spéciale.

Ø  Scintigraphie : technique basée sur l’injection d’un traceur faiblement radioactif qui se fixe de manière spécifique sur l’organe à étudier, en plus ou moins grosse quantité selon sa structure et son activité. La répartition du traceur, représentée par l’accumulation de points scintillants, est examinée grâce à une caméra et à un traitement informatique des images. Cette répartition est homogène pour un organe sain.

Ø  Tomoscintigraphie : capture de plusieurs images grâce à une caméra mobile qui permet de reconstituer une image en 3D de l’organe étudié.

 

En parallèle, Il est aussi fait un point sur la palpation et la biopsie. Cette dernière consiste à prélever un échantillon de tissu dans la région suspecte pour l’examiner au microscope (examen anatomopathologique) en vue de confirmer la nature cancéreuse de la lésion, d’en déterminer les caractéristiques et le stade et l’analyse génétique et moléculaire des tumeurs.