Nombreux chercheurs s’accordent sur l’importance de mener ces campagnes de prévention selon le principe « d’universalisme proportionné ». Enoncé par le docteur en santé publique Michael Marmot, ce principe désigne la capacité d’une politique préventive à s’adapter au public auquel elle s’adresse.

 

Pour obtenir des résultats effectifs en matière de prévention, les messages diffusés dans l’espace public et l’envoi de courrier encourageant tel ou tel dépistage se révèlent rarement suffisants. Le contact individuel avec un professionnel de santé est bien souvent déterminant dans la décision de se faire dépister. En France, l’un des enjeux est de parvenir à impliquer davantage les médecins traitants dans ce rôle. Etant donné le peu de temps dont les médecins disposent, certains acteurs de santé militent pour le financement par les pouvoirs publics de maisons médicales où puissent être aménagés des temps de paroles « hors soin » pour aborder ces questions.

 

Aussi, afin de répondre à cette problématique dans le cadre de l’exposition, nous proposons d’aménager un espace où les visiteurs puissent rencontrer des spécialistes durant les weekends et les vacances scolaires. L’objectif de ces échanges est de donner les meilleures clés en matière de prévention et de dépistage. Nous souhaitons notamment proposer aux femmes une information claire et accessible sur le dépistage du cancer du sein, présenter l’essentiel sur la vaccination contre les infections liées au papillomavirus humains (100 % des cancers du col de l’utérus étant dus aux infections liées aux HPV) et informer les hommes sur le dépistage du cancer de la prostate, qui représente un tiers des cancers masculins.

 

De vraies personnes sont à rencontrer pendant les vacances scolaires de la zone C (académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles) car ce type de problématique d’exposition suscite des questions ; chaque visiteur vient avec ses émotions, ses peurs et ses attentes. En collaboration avec la Cité de la santé, pendant les vacances de la zone C, des associations éclectiques viendront au-devant du public :

  • l’Institut National du Cancer (INCa) ;

  • le réseau NACRe (nutrition, activité physique, cancer, recherche) / INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) ;

  • le Centre Régional de Coordination des Dépistages des cancers Île-de-France (CRCDC-IDF) ;

  • l’Assurance Maladie de Paris (CPAM 75) ;

  • Paris Espace Cancer - Ville de Paris ;

  • le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA) ;

  • le Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes (CRIPS-IDF) ;

  • la Ligue contre le cancer - comité de Paris ;

  • l’association Patients en réseau ;

  • l’association RoseUp ;

  • le réseau Morphée ;

  • l’association Miam ;

  • l’association Carry on ;

  • les Psys du cœur ;

  • l’association Ruban rose ;

  • le mouvement Addictions alcool Vie libre ;

  • l’association CERHOM (Fin du canCER et début de l'HOMme) ;

  • l’ASP Fondatrice (accompagner en soins palliatifs) ;

  • le Rugby Club Val de Bièvre (RCBV).