Les scientifiques effectuent un grand nombre de photographies des sols, des parois et des objets (ossements, pierres, blocs, stalagmites, etc.) afin de générer des vues 3D numériques de la grotte par photogrammétrie.

Les informations en trois dimensions sont indispensables pour reconstituer les faits qui se sont déroulés dans la grotte, qu’ils soient de nature anthropique, animale ou géologique. Les modèles 3D permettent de restituer les évolutions dues aux phénomènes naturels comme la sédimentation et les effondrements ou de simuler des flux, par exemple les feux réalisés par les humains de l’Aurignacien. Ils sont également utiles pour la conservation et la gestion des sites archéologiques à protéger car ils aident à suivre les altérations et localisent précisément les infrastructures mises en place (passerelles, escaliers). Enfin, ils servent à réaliser des fac-similés et donnent ainsi accès à un patrimoine exceptionnel sans mettre en péril le site.