Au commencement la beauté. De Chauvet à Lascaux par F. Warin, éd. arléa, 2020.

 

« Le beau qui ravit et ravage, ce qui se manifeste avec une force éclatante, était bien là dès le début, au commencement. Et c’est ce qui nous reste du commencement.

La découverte de l’art paléolithique, de Chauvet et de Lascaux, est un moment de rupture et de surgissement. L’idée de progrès dont notre civilisation pouvait s’enorgueillir a été retourné comme un gant, et les assises mêmes de l’homme occidental bouleversées.

La première manifestation, les premières mains du « premier homme », étaient déjà des « mains d’or », et c’est la splendeur de l’animalité qu’elles avaient choisie de représenter.

En regardant leurs mains étalées et offertes, qui ne montrent, ne prennent, ne saisissent rien et peut-être ne signifient rien, nous sommes devant la bouleversante énigme qui est au cœur du livre de François Warin. »