Du grec kinêsis, qui veut dire « mouvement », et sphaira « sphère », la kinésphère théorisée par le danseur et chorégraphe Rudolf Laban (1879-1958) symbolise l’espace personnel de la personne. C'est un volume formé par l’ensemble des points que le corps peut atteindre sans déplacement des appuis au sol. Son centre est confondu avec le centre de gravité de la personne.

 

La kinésphère est représentée par l'icosaèdre, une figure géométrique à vingt faces. Elle se forme en reliant les trois plans frontal, sagittal et transversal et matérialise ainsi les directions principales : haut-bas, devant-derrière et droite-gauche.

 

L’objectif de cet élément est de faire prendre conscience aux visiteurs des possibilités de mouvement du corps dans un dispositif de référence de la danse et de leur faire vivre une exploration corporelle personnelle qui entraine le corps à tourner dans une installation tangible en trois dimensions.

 

Deux kinésphères sont ainsi proposées, l’une à l’échelle corporelle des enfants et l’autre, plus petite, sous la forme d’une maquette de 30 cm. L’enfant pénètre dans la kinésphère, se positionne sur le marquage au sol et suit les consignes audio pour exécuter la chorégraphie.