Propos
Il s’agit ici de mettre en lumière les mécanismes des comportements collectifs chez certaines espèces vivantes, l’espèce humaine y compris. Combien de leaders sont suffisants pour mener le groupe ? Quel est l’intérêt collectif à agir de la sorte ? Comment se fait-il que certains animaux adoptent un comportement coûteux individuellement mais bénéfique au groupe ? Des phénomènes collectifs peuvent s’observer jusque chez des organismes très rudimentaires comme les amibes de type Dictyostelium discoideum. Ces exemples forment un répertoire de comportements variés.
Objectif
Dresser un bestiaire pittoresque des déplacements collectifs chez différentes espèces, y compris l’espèce humaine.
Message
Les mouvements collectifs des animaux font souvent penser à des chorégraphies, et pourtant aucun chef d’orchestre n’intervient. C’est l’intérêt collectif qui prime, et certains animaux adoptent même parfois un comportement coûteux individuellement mais bénéfique au groupe.
Scénario
À la façon du jeu télévisé « Questions pour un champion », cet élément demande à quatre personnes de jouer ensemble : l’une d’entre elle joue le rôle d’animateur, les autres sont les champions.
L’animateur tire une carte au hasard et lit le texte qui apporte des indications sur les comportements d’un animal quand il se déplace collectivement, indications allant des plus expertes aux plus connues.
Qui sera le premier champion à trouver de quel animal il s’agit ?
Exemple de question : « Je suis un animal social d’Asie du Sud-Est et vis dans un nid. Contrairement à mes cousines d’Europe, je ne suis pas domestiquée et je suis relativement dangereuse pour les humains. Mon groupe est régulièrement attaqué par des guêpes, contre lesquelles nous disposons d’un moyen de défense redoutable : nous entourons l’insecte en faisant vibrer nos ailes à toute vitesse pour dégager de la chaleur jusqu’à ce qu’il en meurt. Contre les adversaires plus redoutables, nous faisons la « ola » : nous redressons toutes notre abdomen vers le haut les unes après les autres. Cette technique de défense collective crée un scintillement qui fait fuir le prédateur. Je suis, je suis... »
[Réponse] Je suis l’abeille géante (Apis dorsata). Je vis en colonie et migre de façon saisonnière sous la forme d’essaims qui peuvent parcourir jusqu’à 200 km.
Ce jeu est accompagné de la projection du film de l’artiste danois Søren Solkær.