Propos

L’obésité, le bonheur ou le fait de fumer ne se communiquent pas par le biais d’un microbe. Pourtant, ils semblent tout de même se transmettre. C’est ce qu’a révélé une enquête de grande ampleur menée depuis 1948 grâce à la participation des habitants de la ville de Framingham aux États-Unis. L’étude permettait de connaitre à la fois l’état de santé, les habitudes de comportement et les réseaux familiaux, professionnels et amicaux. Plusieurs phénomènes contribuent à expliquer cette étrange épidémie. Outre le regroupement par affinités comportementales, on peut citer l’effet d’entraînement et le changement de norme sociale. Nous nous façonnons effectivement les uns les autres à bien des égards. Mais d’autres mécanismes peuvent être à l’œuvre, comme l’homophilie et l’exposition à un même effet.

 

Objectif

Attirer l’attention sur des phénomènes de contagion non microbienne.

 

Message

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les comportements aussi peuvent contaminer un groupe d’individus.

 

Scénario

Une fresque graphique au titre énigmatique « les comportements, contagieux ? » explique comment des comportements et état d’esprit peuvent être communicatifs en prenant appui sur l’expérience de Framingham.