Le récit de la visite

- Replacer dans leur ordre chronologique les différentes étapes de la visite grâce aux photographies prises par l'enseignant et « raconter la visite ».

- Ce récit peut prendre la forme, grâce à une dictée à l'adulte, d'un affichage dans la classe destiné aux parents ou d'un « journal » qui sera alors distribué à chaque enfant.

- Il peut être illustré par les enfants pour constituer un « album » de la classe.

- Ce récit peut s'appuyer sur la recréation des objets de l'histoire par les élèves de la classe, en pâte à modeler ou à durcir. A partir des objets-personnages ainsi créés, chaque groupe pourrait ainsi redire l'histoire, caractériser le personnage. Pour les plus grands (GS), on pourra aussi leur demander de rejouer l'histoire sur un mode plus théâtral.

Poursuivre la mise en réseau de la visite

L'enseignant peut lire des albums ou faire apprendre des comptines en rapport avec la fragilité, surtout si cela n'a pas été travaillé en amont. Voir la bibliographie proposée dans le dossier, ou encore

- Les trois petits cochons, que l'on pourra lire notamment dans la version de C. Dorner et C. Voltz puisque les illustrations sont créées, comme à l'habitude de C. Voltz, à partir de matériaux de récupération et de détournements d'objets.

- « Pirouette cacahouète » (comptine)

- J. Prévert « Chanson pour les enfants l'hiver »

- La Promenade de Flaubert de A. Louchard

- Un petit coup de main de A. Thompert et L. Munsiger

Réfléchir à la notion de fragilité avec un débat philo

Dès le cycle 1, mener un débat philo ou un atelier philo avec sa classe est possible. On poursuit alors des objectifs de développement du langage et de la pensée, comme des objectifs de socialisation. Il s'agira en effet pour les élèves, dans un cadre réglementé qui n'excédera sans doute pas 15 minutes, d'abord de conceptualiser, en revenant sur les catégorisations qu'ils ont pu opérer, puis de problématiser (poser des questions) et enfin d'argumenter. Le principe est de partir d'une question, que l'on pose aux enfants ou que l'on définirait avec eux à la suite de l'exposition. Par exemple : qu'est-ce qu'être fragile ou, à rebours, qu'est-ce qu'être fort ? On peut aussi partir davantage du concret de l'exposition ou d'un album. On pourra alors demander par exemple pourquoi il faut aider Roky. Le débat portera alors davantage sur la question du devoir, de l'assistance envers ceux qui en ont besoin.

Pour des idées de protocoles à mettre en place et de la démarche à adopter, vous pouvez consulter le très riche padlet de Michel Tozzi, spécialiste de didactique de la philosophie notamment avec des enfants, ainsi que son site (www.philotozzi.com). Des documents riches et très faciles à prendre en main pour une première expérience du débat philo sont également disponibles sur cette page du site de l'OCCE.

On notera qu'il est important de garder trace de ces ateliers. Un compte-rendu du débat rédigé par l'enseignant ou proposé par les élèves en dictée à l'adulte pourra notamment prendre place dans l'affichage de la classe, dans l'album de classe ou dans les cahiers individuels d'apprentissage ou du PEAC.