Joyau de l’art pariétal, la grotte Chauvet est également un immense paysage complexe sculpté par l’eau dans la roche calcaire. C’est aussi une archive de l’histoire de la cavité et du passage des êtres vivants. Elle conserve leurs ossements, leurs traces de pas, de griffes, d’hivernation, les restes de feux… Pour mieux appréhender ce trésor de l’humanité, de nombreuses disciplines scientifiques sont à l’œuvre dans son étude.
Cette partie de l’exposition s’intéresse aux aspects interdisciplinaires de la recherche dans la grotte Chauvet. Elle propose aux élèves de vivre l’expérience de ces scientifiques qui, une fois par an, peuvent accéder à l’intérieur de la grotte. Les élèves découvrent le matériel et les techniques nécessaires pour travailler dans cet espace souterrain et clos : porter un casque, tester avec une perche l’acquisition d’images d‘un crâne d’ours des cavernes ou encore utiliser les logiciels permettant de générer des modèles 3D des vestiges présents dans la grotte, expérimenter les éclairages et leur orientation afin de révéler les dessins, invisibles à l’œil nu, gravés dans les parois.
2.1 – Datations absolues et chronologie
Les élèves sont mis en présence d’une composition graphique à base de photographies des équipements géants qui permettent de dater précisément des échantillons tout petits. Ils sont également informés des différentes techniques de datation, de leurs limites et se voient proposer un jeu aimanté sur les période d’occupation de la grotte par l’Ours et par l’Homme.
2.2 – Grands instruments, petits échantillons
Une composition graphique est réalisée à partir de photographies d'équipements géants permettant de dater précisément des échantillons tout petits.
2.3 – Mettre en lumière
À l’aide d’une lampe-torche, les élèves vérifient l’importance fondamentale des éclairages et de leur orientation en expérimentant leur influence sur une reconstitution de la tête de cheval gravée dans la salle de la Sacristie. En orientant la lumière sur une paroi fac-similé, ils peuvent la découvrir alors qu’elle est peu visible en lumière ambiante.
2.4 – Interdisciplinarité
À travers une composition graphique et une interview, on montre concrètement comment les disciplines de recherche collaborent et suscitent l’intérêt pour les matières scientifiques dont elles sont issues.
2.5 – Mesurer pour conserver
L’objectif de cet élément est de montrer les dispositifs techniques et scientifiques requis par la conservation de la grotte : capteur de CO2, thermomètre, compteur de gouttes, lampe ballon, perche télescopique…
2.6 – Acquérir des images de la grotte
En conditions réalistes, avec une perche télescopique, les élèves expérimentent l’acquisition des images sur l’objet « crâne sur son bloc » avec mise à distance sur des « pas japonais ».
2.7 – Image 3D numérique d’un crâne d’ours
Dans cette activité multimédia sur écran tactile, on cherche à comprendre comment les scientifiques génèrent les images 3D numériques à partir des photos réalisées dans la grotte, grâce à la technique de photogrammétrie*. Les élèves sont invités à faire varier des paramètres comme le nombre de photos, leur alignement, la colorimétrie, etc.
2.8 – Dans la peau des scientifiques
Les élèves sont invités à s’engager physiquement, à entrer dans la peau d’une personne de l’équipe. Ils expérimentent l’espace de la passerelle, découvrent et éprouvent le matériel que les scientifiques apportent dans la grotte.